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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 17:59

Manger cinq fruits et légumes par jour à Menton ? C'est facile avec nos marchés achalandés de nos célèbres agrumes : citrons et oranges, mais aussi en cet automne rayonnant avec nos kakis - fruits produits par nos arbres à tomates comme les appelent les Parisiens - et nos productions de l'arrière-pays ou des plaines voisines irriguées par nos rivières et fleuves.

La Tavina la célèbre marchande du marché avait une méthode bien à elle pour faire baisser les prix, tout comme Mamouth le supermarché disparu car "Mamouth écrase les prix" selon la réclame.

Sa plaque commémorative a oublié de retracer cet épisode connu des plus anciens Mentonnais et relaté par la Société d'Art et d'Histoire du Mentonnais qui recrute des élèves pour ses cours de Mentounasc.

http://www.sahm06.com

Les plaques commémoratives une autre spécialité mentonnaise. il y en apartout, surtout depuis que notre maire aime faire parler de lui et graver dans le marbre blanc de Carrare chaque inauguration de parking, rond-point, trottoir,...

Un jour un blogueur recensera peut-être par défi les plaques de Menton.

Voici le récit de la Tavina :

 

TAVINA

 

Tavina era una frema de redriss : granna, grossa, fouarta ; quarant ‘anne e tout en mùscali ; un andament de grenadié ; un’andahura maestousa. Bouana lenga, se fasìa un piejé per pougne d’aquì, d’ailà. Atencian, noun carìa pa de trop i cercà rougna.

 

Prounta per douna d’ajutou, e lesta per stabelisà u prese. Tout e matì, anava à fa un virou en piaça per scrutinà u prese de ço que se vendìa. Passava davant e couarbe de marcancìe, gardeava e ‘tiquete, e s’ou pres i pareishava trope cà, aloura soun uelh s’acendìa, girava à squina ent’a païsana spaventàia, e s’assetava ent’e suque e un faijoùe. Boulegant dame fouarça, chacava, pistava, squissava tout, e mandava de sguije e de ralhe qu’a sentìa fint’au pouart. Car di qu’a natura avìa ben fach e cause en ri dounent una larguessa dau virou da talha e un tafanari qu’anava d’incantou per a soua fachenda ! Frucha e erbage qu’avìan n’etiqueta trope auta eran descouncanà sout’a massa da Tavina. E tantou pejou se foussan de toumate !

 

U païsà, pilhà de stourdimente, provavan ben de fa quarcaren, de issà a vousa, de levà a man, mà ço que pourìan fa couentra aquela màquina ? Tavina noun sentìa ren, n’audouravan ren, e countinuava ou sen camen, ou sen travalh de destruja-couarbe e de justìcia.

U cliente noun s’encalavan nan de fa couma éla, mà picavan de ma per a soua façan de fa. Dame aquesta metoda, Tavina arribava à stabesià u prese dou mercà de Mentan ! Un belou esempi per aquelu que gouvernan ou Païs ! Perqué noun serìa pa judicious de mountà un couarp spechiale de countrouluse ? N’en mancan nan que an toute ço que car per fa aquelou travalh ; ou pu difìchile da trovà n’ese pa ou t… mà a moùtria e a tola dura !

 

TAVINA

 

Tavina était une forte femme : grande, grosse, énergique ; quarante ans et tous ses muscles ; une allure de grenadier ; quand elle se déplaçait, on aurait dit un bâtiment en manoeuvre, lente et majestueuse. Forte en gueule, elle amusait par ses propos souvent piquants, mais elle était également redoutée, car il ne faisait pas bon avoir maille à partir avec elle.

 

Connue pour son dévouement, elle allait s’illustrer à nouveau avec la hausse des prix. Tous les matins, elle faisait son tour de marché, scrutait les étalages d’un oeil connaisseur et notait les prix. Elle passait dignement devant les corbeilles dont la marchandise à portée de toutes les bourses recevait son agrément. Mais, si le produit était trop cher, son oeil s’allumait, elle prenait sa respiration et tournait le dos à la paysanne apeurée, non pour lui montrer son derrière, mais pour s’asseoir dans les courges et les haricots ! Se trémoussant avec force, elle jouait du marteau-pilon, scandant elle-même ses mouvements par ses vociférations. Il faut dire que la nature l’avait, en cet endroit, pourvue de tout ce qu’il fallait et plus qu’il n’en fallait, pour cette tâche... écrasante. Son volume et ses sphères ne faisaient aucune grâce, et les fruits et les légumes coupables d’avoir affiché une étiquette trop élevée, expiraient sous sa masse. Et tant pis si c’étaient des tomates !

 

Au début, les paysans stupéfaits essayaient bien d’intervenir, de la menacer, de cogner sur elle, mais que faire contre un bulldozer ? Tavina n’entendait rien, ne sentait rien et poursuivait impavide son oeuvre de destruction et de justice.

Les autres acheteurs, les timorés, qui n’osaient en faire autant, l’approuvaient et l’applaudissaient.

 

Eh bien, croyez-moi, si vous voulez, avec cette méthode peu orthodoxe, Tavina arrivait à maintenir une certaine stabilité des prix ! Un exemple pour nos dirigeants ! Pourquoi ne pensent-ils pas à créer un corps spécial de contrôleuses ? Il n’en manque pas pourtant qui soient pourvues des attributs indispensables ; le plus difficile à trouver n’est pas le c... c’est le culot !

 

Etienne GIOAN

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 16:38

Cocteau est un des artistes qui a aimé Menton, y a séjourné et a laissé son empreinte sur le bastion et a commencé à peindre la salle des mariages.

On peut aimer ou discuter son style que certains pensent plus proches des coloriages des élèves de nos maternelles mentonnaises que des fresques historiques de notre Basilique. Nous apprécions son film "la bête et la bête" mettant en scène son compagnon Jean Marais. Un documentaire récent d'Arte retrace cette union homosexuelle entre eux deux.

La municipalité actuelle de Jean-Claude Guibal a souhaité rassembler ses oeuvres (ou présumées telles, car certaines laissent subsister un doute sur leur auteur) dans une sorte  de hangar moderne en béton qui détone au pied de notre vieux village.

Cet abri à oeuvres appelé musée Cocteau n'est guère fréquenté. Hormis les sorties scolaires peu de vrais Mentonnais sont allés regarder de près cette collection de poteries et dessins divers. Il est fréquent aussi de voir sur des sites de vente aux enchères ou dans nos brocantes des assiettes en terre avec une signature de Cocteau et un vague dessin stylisé. Nous laissons cette querelle aux experts d'art n'ayant ni les compétences, ni le temps pour trancher.

Or depuis le décès d'un de ses compagnons, le couturier Pierre Bergé se retrouve exécuteur testamentaire de Cocteau. Il veut magnifier cet hommage du cinquantenaire. Nous connaissions son engagement contre le mariage traditionnel, sa volonté de vendre le ventre des femmes et son ouvrage très trouble "la vilaine Lulu".

Le journal Libération leur consacre un article intéressant sous le titre "Cocteau le cercle du poète disparu" :

http://www.liberation.fr/culture/2013/10/11/cocteau-le-cercle-du-poete-disparu_938939

Des cérémonies grandioses sont déja prévues à Menton pour le 50ème anniversaire du décès de Jean Cocteau.

Mais avec le temps surgissent aussi des zones obscures de cet artiste à l'occasion de la seconde guerre. Il s'est engagé ouvertement pour la collaboration avec l'envahisseur allemand et italien. Il a écrit dans la Gerbe, (une revue hebdomadaire dirigée par Chateaubriand qui donne la nausée par son contenu), et a encensé l'artiste officiel du Reich allemand Arno Breker, sculpteur d'art collosal, qu'il recevra à Paris en 1942 avec éloges et honneurs !

Voici sa lettre à Arno Breker qui ne laisse planer aucun doute.

cocteau-a-breker.jpg

Sa filmographie laisse transparaitre l'évocation des heures les plus sombres de notre Histoire dans « L’éternel retour » une transposition moderne de la légende de Tristan et Yseult. Les critiques de l’après-guerre du "Daily Express" n’hésiteront pas à écrire en 1945 que « Jean Marais avec ses cheveux blonds d’archange exterminateur, ses bottes de cuir y ressemble plus à un héros wagnérien ou à un SS qu’à un chevalier du Moyen Age. »

Nous préférons conserver de lui le souvenir d'un romancier, poète, homme de théâtre, dessinateur, cinéaste, et céramiste controversé mais doué parfois de génie et oublier cette période sombre de son histoire. Espérant que les cérémonies du 50ème ne fassent pas ressurgir ses vieux démons au pied du musée.

jean-marais-jean-cocteau-L-2.jpeg

 

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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 12:58

Le concept post-moderne de discrimination positive, moyen de justifier la discrimination alors que les élites nous rebachent de bons sentiments pour justement ne discriminer personne, mais justifier l'embauche en priorité des illetrés, des personnes par définition inaptes à remplir une fonction, des prisonniers en priorité sur les gens honnêtes et compétents, et en un mot de placer les copains dans les "fromages" de la république ; ce concept s'appliquera-t-il à nos nouveaux radars d'autoroute ?

Le délégué à la sécurité et la prévention routière Monsieur Péchenard ancien policier semble prendre à coeur l'insécurité routière réelle sur notre autoroute entre la frontière italienne et Nice. Cette portion livrée à la plus totale anarchie et d'un tracé sinueux agravé par des tunnels étroits non encore rénovés, avec de fortes déclivitées présente lorsqu'on s'y engage en voiture tous les aspects d'une entrée dans l'arène.

Dès l'entrée de Menton, trop courte pour accélérer, alors que l'on est talonné par les camions venant d'Italie qui n'ont cure de nos limites de vitesse nationales mais pourraient être vite calmés par nos deux nouveaux radars discriminants.

Ces sortes de poteaux à l'allure fine et étroite, plus discrets que nos anciennes boites à coucou sont dicriminants c'est à dire doués d'intelligence de la situation. ils sont en effet capables de distinguer un camion d'une voiture ou d'une moto et donc de leurs appliquer les limitations de vitesse catégorielles.

Ils sont implantés dans chaque sens un à Eze, l'autre après Menton vers Nice.

Enfin la république se dépare un peu de son absurde principe d'égalité qui considérait les limites de vitesses égales pour une mobylette, une voiture de bon père de famille, un bolide de course immatriculé en Principauté, ou un camion de 40 tonnes roulant à 130 en descente !

En espérant que le préfet responsable du centre de traitement des radars qui faisait payer ses amendes par son employeur (nous contribuables) soit remplacé par un fonctionnaire intègre et compétent nous serons ainsi dans l'attente de voir verbaliser nos voisins latins qui prenaient notre autoroute A 8 pour le circuit de Monaco.

Reste un dernier détail : celui de l'harmonisation des traités internationaux aux pays d'Europe de l'Est, permettant ainsi de faire payer les contraventions et retirer les points de permis aux routiers roumains, bulgares, et autres camions monégasques qui non seulement privent d'emploi nos routiers français, mais en plus roulent au mépris le plus total de notre sécurité à une vitesse excessive en nous faisant des appels de phare lorsque nous respectons les limitations de vitesse !

radar-discriminant-copie-1.jpgDR les radars discriminants

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 08:14

veronese-lepante.jpgDR

Le 7 octobre est la date anniversaire de l'incroyable victoire de Lépante où la flotte turque pourtant plus nombreuse a été mise en déroute par celle de la chrétienté.

Parmi les valheureux combattants étaient des Mentonnais sur des galères formant l'armada contre nos ennemis d'alors. Aujourd'hui encore la mémoire de cet évènement est vivante car une lance de la bataille est conservée en un lieu bien connu des Mentonnais.

De plus nous ne pouvons pas ignorer en nous promenant dans notre si cher arrière-pays, plus exactement dans notre Mercantour au sein de la vallée des Merveilles que des gravures témoignent encore de ce souvenir. Le musée de Tende en lien avec l'institut de paléontologie humaine avait organisé en cette année 2013 une exposition qui s'est terminée le 31 Mars.

Lepante332-8807b-copie-2.jpgDR

Voici donc le récit historique de cette bataille victorieuse pour les Mentonnais.

1570...Une situation de crise

Les pays d'Europe, principalement à cause des suites de la révolte de Luther et des débuts du protestantisme, se disputent et se jalousent. Les "Ottomans", c'est‑à‑dire les Turcs (musulmans), en profitent pour devenir de plus en plus agressifs. Ils prennent ville après ville et port après port. Cela devient très inquiétant.

Seul le pape de ce temps-là, le pape saint Pie V, voit vraiment le danger. Il sonne l'alarme : tout l'occident risque d'être envahi par l’Islam, ennemi de la Croix et des chrétiens.

 

Septembre 1570... L'île de Chypre presque conquise

Le sultan Sélim écrase la ville de Nicosie, capitale de Chypre et assiège Famagouste, l'autre grande ville de l'île. Pendant ce temps‑là, les amiraux de la flotte chrétienne se disputent... et certains font marche arrière. Ils n'ont pas du tout le moral… et ont peur de la puissance meurtrière des Ottomans...

S'unir et s'organiser

Le pape réagit. Avec beaucoup de courage et d'énergie, il multiplie les démarches auprès des gouvernants. D'abord pour que, en tant que princes chrétiens, ils se décident à faire face. Seules l'Espagne et la République de Venise répondront à l'appel du pape.

Ensuite, il faut que ces deux pays acceptent de se ranger sous une autorité unique, sinon ce serait la pagaille dans les combats : finalement, avec l'accord de tous, le pape nomme le fils de Charles-Quint, Don Juan, seul et unique général des armées de terre et de mer.

 

Décembre 1570… "Au nom du Christ, vous vaincrez"

La guerre est déclarée aux Turcs pour leur reprendre "toutes les places qu'ils ont usurpées aux chrétiens". Don Juan se voit remettre un magnifique étendard pour l'armée confédérée :

d'un côté, Notre-Seigneur en croix ;

de l'autre, les armes de l'Église entre les armes du roi d'Espagne et celles de Venise.

"Allez, lui dit le pape, allez, au nom du Christ, combattre son ennemi, vous vaincrez".

Toute l'Église se met en prière et recourt à la Vierge

Et le pape ordonne immédiatement que, à Rome et dans toute la chrétienté, on prie beaucoup pour attirer sur les soldats et les marins chrétiens la protection de Dieu. Dans tout le monde chrétien, les confréries du Rosaire sont mobilisées pour supplier le Ciel.

Saint Pie V avait un grand amour pour le chapelet.

 N'oublions pas que le Rosaire avait été révélé au monde par saint Dominique. Or saint Pie V, avant d'être élu pape, était dominicain (c’est depuis, à la suite de saint Pie V, que tous les papes se sont habillés en blanc, la couleur de l'habit des dominicains).

 

Août 1571... Chypre asservie

Famagouste est prise. Tous les chrétiens survivants sont enchaînés. La cathédrale est transformée en mosquée. Toute l'île est maintenant conquise par les Turcs. Ils se vantent de vastes projets auxquels ils n'entrevoient plus d'obstacles !

À nous, I'Italie ! À nous, l'Europe !

 

15 septembre 1571... Messine... le grand départ

Environ 200 galères chrétiennes, pontificales, espagnoles et vénitiennes lèvent l'ancre et quittent le port de Messine, en Sicile. Dix galères se détachent pour aller découvrir l'ennemi.

 

7 octobre 1571... dans le golfe de Lépante

Dès le matin, c'est le contact. Don Juan arbore l'étendard donné par le Saint Père. Les Turcs sont surpris. Ils ont 300 galères. Ils sont sûrs de gagner. Premiers boulets de canon. Fumée partout… Gigantesque mêlée !

Erreur de manœuvre pour une partie des galères turques qui se voient coincées par les galères vénitiennes. Le moral des Turcs commence à tomber.

A l'abordage !

Don Juan a une idée géniale : il fait libérer les galériens enchaînés à leur poste de rameurs. Ivres de joie, ceux-ci se précipitent sur les galères ennemies pour aider les soldats à massacrer les Turcs.

A leur tour, les chefs turcs libèrent leurs rameurs.

Mais… beaucoup sont des chrétiens : ils ne vont pas se battre contre d'autres chrétiens ! Ils se retournent au contraire contre ceux qui les avaient faits prisonniers ! Trois heures après le début, il n'y a plus de doute : les chrétiens vont gagner. A la fin de la journée, 130 galères turques tombent au pouvoir des confédérés, 90 se brisent contre terre ou sont coulées.

30000 turcs morts et seulement 8000 chrétiens.

C'est la victoire complète.

 

7 octobre 1571... à Rome, dans le bureau du pape

Don Juan pense tout de suite à prévenir le pape. Mais le téléphone n'existe pas encore... La bonne nouvelle n'arrivera à Rome que dans les derniers jours d'octobre.

Mais cette nouvelle, le pape la connaît déjà ! Le 7 octobre, à 5 heures de l'après-midi, absorbé par une réunion importante, il s'arrête tout à coup, impose silence à ceux qui sont là, se lève brusquement, se dirige vers la fenêtre, I'ouvre et y demeure quelques minutes dans une profonde contemplation.

Son visage, son attitude décèlent une profonde émotion. Puis, il se retourne et dans un grand mouvement de joie, il s'écrie :"Courez rendre grâces à Dieu, notre armée remporte la victoire"

"Secours des chrétiens, priez pour nous"

Saint Pie V pense tout de suite à remercier le Ciel et à mettre en valeur le mérite et la puissance de la prière à Dieu et à Notre Dame. Et pour célébrer à perpétuité l'assistance spéciale de Marie, il ajoute aux litanies de la Sainte Vierge l'invocation "Secours des chrétiens, priez pour nous".

Il institue pour le 7 octobre la fête de Notre Dame de la Victoire.

Son successeur, le pape Grégoire XIII, Ia transformera en fête de Sainte Marie du Rosaire.

Elle sera étendue à toute l'Église par le pape Clément XI, à la suite d'une autre extraordinaire intervention de Notre Dame pour la délivrance de Vienne en 1716… encore une fois menacée par les musulmans.

Lois Spalwer

 

Lepante_mini_maxi.png

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 09:37

C'est au théatre de Cannes que Citronnet vous invite à venir écouter un de nos auteurs Mentonnais qui fait mentir notre réputation de "ville de vieux". 

Damien Saurel jeune quadra mentounasc que notre blog ne présente plus : auteur de pièces de théatre, écrivain de livres variés, sur des thèmes proches des préoccupations de la nature humaine. Citronnet avait déja rencontré Damien Saurel pour son livre "Apocatase" dont le succès croissant en librairie n'a pourtant pas épuisé les tirages. En vente sur les plus grands sites de vente par correspondance, c'est volontiers que son auteur vous le dédicacera. Ses livres mériteraient à notre avis d'être exposés au salon du livre de Roquebrune, permettant ainsi à nos lecteurs de rencontrer un écrivain bien discret et qui mérite de sortir de l'anonymat. (voir le lien cidessous)

Apocatastase

Réservez donc vos journées des Samedi 28 et Dimanche 29 Septembre pour profiter d'une sortie théatre cannoise gratuite. Rare bon plan pour les radins de la Côte, la qualité de la programmation ne fera pas démériter la jeunesse des auteurs qui nous présenteront leurs pièces de théatre.

Le théatre Alexandre III accueille en effet les 17èmes rencontres méditerrannéenes des jeunes auteurs de théatre NIACA. A tout seigneur tout honneur c'est donc notre auteur mentonnais Damien Saurel qui ouvrira la programmation à 14h00 par sa pièce "Athénaïs" qui alliera le raffinement poétique des vers à une question existentielle que se posent tant de jeunes femmes à la découverte de leur première grossesse innatendue. Garderont-elles l'enfant qu'elles portent en elle ? Ou resteront-elles à l'age de l'insouciante adolescence, au mépris de la vie donnée sans un véritable amour, qu'elles portent désormais en elles. Leur enfant si elles l'accueillent connaitra-t-il un jour son père ?

Athénaïs ouvre donc la programmation de Niaca.

Jeune lycéenne tombée enceinte au lendemain d’une soirée festive, Athenaïs ne pourra pas échapper aux tourments de la grossesse. Le « charme » de la tragédie (en vers !) est de savoir sublimer les douleurs jusqu’à l’effroi et la pitié.

Pour plus d'informations un numéro de téléphone 06.88.75.34.46 et un site :

http://www.theatredecannes.com/AlexIII/FicheSpectacle.php?Id=93

 

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 17:43

Depuis un certain temps nous ne subissions plus de travaux sur notre ligne ferroviaire. Nos gares de Roquebrune et Carnolès vont connaitre un repos prolongé.

La nouvelle de l'enterrement de la ligne TGV depuis Marseille avait semblé calmer l'ardeur des agents et penseurs de la SNCF. Mais voici que Dame Nature rappelle aux dures exigences de réalité ses ingénieurs. En effet le tunnel de Monaco est de nouveau miné par les eaux souterraines.

De nouveaux travaux vont donc être effectués à partir du 30 Septembre, jusqu'au printemps. Et ils reprendront en 2014 pour la suite ! Ce qui par ailleurs est inquiétant pour l'architecture monégasque entièrement bâtie sur des tunnels et galeries diverses.

Ce qui donne en prose SNCF : 

"- Depuis quelques années, des circulations d’eaux souterraines entraînent la déformation de l’ensemble de la structure du tunnel. Ce dernier est à ce jour sous surveillance renforcée, imposant une limitation de vitesse à 40km/h.

- Les travaux consistent à rendre la structure résistante aux poussées du terrain en la renforçant par des éléments en béton armé et des poutrelles métalliques.

- Le chantier sera réalisé cette année sur une première zone du tunnel, la seconde zone sera traitée l’hiver suivant (2014 / 2015)."

Pour se tenir informés, attention c'est du sérieux ne riez pas, la SNCF a créé un blog...

http://www.maligne-ter.com/cotedazur/

 

visuel-interieur-tunnel_tcm27-92392.jpg

DR

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21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 13:53

Il n'est pas dans les habitudes de votre blog le Petit Mentonnais de se mêler de la vie politique locale au sens partisan.

Car que l'on soit de droite, de gauche, papiste, anti-papiste, vert, bleu, rouge ou apolitique ce blog est celui de tous les Mentonnais.

Mais le spectacle politique qui sort Menton de sa torpeur en cette période estivale depuis mercredi dernier mérite d'être souligné.

Figurez-vous que notre bon maire Jean-Claude Guibal a sauvé la municiplaité d'un rand péril.

Chaque Mentonnais sait qu'il est toujours prompt à flatter son auditoire dans ses interminables discours avec sa célèbre formule d'une bienveillante neutralité : "Vous savez ce que je pense de...(à mettre au goût du jour suivant la météo, le débat sociétal de circonstance, la politique nationale, ou internationale, c'est selon) ; avant de noyer le poisson dans une avalanche de citations dont on ne va pas vérifier l'exactitude ou la provenance, ou même de nous lire une poésie ! 

Mais surtout on ressort après avoir subi son discours en s'imaginant qu'il pense comme soi alors que son voisin d'un autre bord politique pense aussi que Guibal pense comme lui. Donc tout le monde est content, c'est un bon maire il a très bien parlé, et l'on peut enfin passer à l'apéro.

En cette période estivale voila donc qu'il réunit mercredi dernier le conseil municipal au grand complet en grand eurgence pour statuer sur les mandats de son fidèle adjoint, grognard d'entre les gronganrds, fidèle de la première heure, ami de trente ans.

Et l'on apprend que des rumeurs seraient remontées par des oreilles indiscrètes (à croire que notre mairie serait truffée de micros soviétiques comme les ambassades américaines aux grandes heures de la guerre froide) à notre édile locale sur un complot fomenté par son fidèle adjoint.

S'ensuit une destitution en règle mais fort courtoise car l'impudent entend être calife à la place du calife. Certes un renouveau de vie politique municipale amènerait un peu de sang neuf, mais l'on sent à plein nez sans avoir fait polytechnique le coup monté.

Alors que les légendaires colères de notre maire s'entendent jusqu'à Paris ou en Corse voici un moment de destitution plus proche du théatre de Boulevard ou du théatre de Guignol, et somme toute très feutré.

Le complot semble ourdi par le maitre et non par l'élève. 

L'intérêt de la manoeuvre étant évidement de diviser pour régner en proposant deux listes de droite aux prochaines municipales sachant que l'apprenti calife n'a aucune chance de remporter la victoire, mais appelera au deuxième tour ses électeurs égarés à reporter leurs voix sur la liste conduite par notre indétronable Jean-Claude.

Les raisons de cette manoeuvre ? Il se dit que que la droite serait menacée par la droite de la droite. Il est vrai que la gauche à Menton n'a jamais vraiment représenté une menace pour notre municipalité.

Nous laissons donc les contempteurs de la vie politique locale, proche du théatre de Guignol aller consulter des blogs bien mieux documentés tels que le presse-citron du blog du Mentonnais, et restons proches de la vraie vie des Mentonnais loin de ce panier de crabes. Le théatre de Guignol est une spécialité lyonnaise, pas mentonnnaise

http://www.mentonnais.org/html/extranet/presse_citron_88.html

 

guignol.jpgDR

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8 août 2013 4 08 /08 /août /2013 13:05

En ces mois d'été un endroit de promenade insolite et chargé d'histoire sont nos cimetières : ceux du Trabuquet et du château, mais aussi notre parc du souvenir. Arborés en certains endroits, fleuris en d'autres ils présentent un espace de calme parfois ombragé, avec une vue imprenable sur notre cité et notre côte.

Alors si l'idée vous prend de ne plus devoir supporter les bruyantes conversations de vos voisins de plage italiens passez vous promener et méditer au cimetière !

 

Juin-2010-7218.JPGphoto © Citronnet

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21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 14:51

Que se passe-t-il du côté de nos bus ?

Rien ne va plus, comme disent les croupiers. (Rien ne va plus aussi pour la SBM encore déficitaire et endettée).

Suite à l'appel d'offre passé par la communauté d'agglomération (la CARF) non seulement nous avons récupéré des bus tous droits sortis d'un musée ou destinés aux pays africains, dépourvus de climatisation alors que nous avions des bus modernes et confortables, mais surtout les horaires sont loins d'être respectés et les tarifs en hausse sont inversement proportionnels à l'amabilité du personnel.

Encore la conséquence d'un appel d'offre râté passé par un obscur gratte-papier de bureau qui aura accordé satisfecit au "moins disant" pour satisfaire la volonté d'économies de nos élus. Sauf que nos élus ne prennent pas le bus, il ont une voiture avec chauffeur qui les dépose sur une place réservée devant la mairie de Menton.

C'est oublier aussi que Menton avait ses propres tramways au début du 20 siècle : l'un montant à Sospel avec crémaillère, l'autre longeant la Côte jusque Nice.

Alors messieurs les élus prenez ce dossier en main et exigez de cette compagnie un minimum de respect pour ses clients, pour la population mentonnaise.

Nous apprenons également qu'une sortie scolaire pour deux classes de maternelle a été annulée, laissant ces élèves et leurs maîtresses attendre vainement un bus qui n'est jamais venu !

En exclusivité le Petit Mentonnais a retrouvé le chauffeur du bus qui se prénome Otto.

ottobus.jpg

Nous avions déja une police municipale dirigée par le chef Wigum, notre ville ressemble de plus en plus à Springfield des Simpsons.

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 16:44

Menton est fière d'être ville française qui a échappé à l'emprise fasciste italienne lors de la dernière guerre, et fière d'avoir demandé son rattachement à la France en faisant sécession de Monaco lors du référendum déjà évoqué sur notre blog du Petit Mentonnais. A ce titre nous avons donc un préfet.

Avec les alternances politiques nationales, les pouvoirs placent des hommes sûrs pour s'assurer l'application de leurs lois, qui sont de moins en moins celles de la majorité du peuple français soit dit en passant (cf l'absurde loi du "mariage" pour tous qui ne concerne qu'une infime minorité de notre population).

Les préfets sont création de Napoléon, reprenant un concept de la Rome antique qui convenait à la France d'alors.

Aujourd'hui les préfets ne font plus la pluie et le beau temps, pas plus que les procureurs qui n'ont d'autre autorité que d'être assis derrière leurs bureaux à trouver des excuses aux délinquants et aux criminels qui empoisonnent la vie de notre population.

En évoquant la pluie, le nouveau préfet vient d'une région verdoyante car il est préfet en Normandie, dans la Manche, qui connait une météorologie aussi pluvieuse que chez leurs voisins bretons.

Le hasard de sa nomination tient peut-être à son passage par la sous-préfecture d'Ussel en Corrèze ville chère au coeur du président Hollande. A moins que l'attirance pour le soleil, en fin de carrière...

Renseignements pris auprès de la population normande de la Manche (les Manchois, à ne pas confondre avec les manchots qui fréquentent des horizons encore plus glacés et glaciaux), leur préfet Colrat est connu pour son acharnement à lutter contre les incivilités routières, mobilisant largement ses gendarmes et policiers contre les petites infractions, tout en connaissant un des pires taux d'accidentologie et de mortalité en particulier pour les deux-roues. Les motards et scootéristes de Menton n'auront certainement rien à craindre du nouveau préfet, par contre les automobilistes qui passent à l'orange, ou franchissent une ligne blanche ont du soucis à se faire.

C'est donc dans ces conditions que nous accueillerons le nouveau préfet.

Décidément il se passe bien des chassés-croisés entre la Manche et les Alpes-Maritimes car le sous-préfet montagnes Marot était parti dans la Manche.

Enfin, département rural, la Manche avait testé un arrêté préfectoral interdisant en totalité le brûlage des végétaux. Ce qui peut être compréhensible l'été sur notre Côte est plus étonnant dans un territoire où le seul jour de beau temps est sans doute celui du 15 Août. Le préfet Colrat avait donc réussi à irriter les agriculteurs et ruraux manchois, et à rendre impopulaires ses gendarmes. Osera-t-il interdire à nos montagnards de Sospel leur tradition antique de l'écobuage ?

Nous verrons s'il se comporte avec autant d'intransigeance chez nous. Pour mémoire le procureur Montgolfier qui était arrivé tel un requin aux dents longues s'était vite fondu au rythme de vie locale (pian-pian comme on dit chez nous) et passait plus de temsp en dédicace de ses livres et conférences que dans son parquet).

Osera-t-il s'attaquer aux occupatiosn illégales de nos plages par des plagistes privés qui empiètent sur le domaine public et ne démontent pas leurs installations après la saison obtenant des "dérogations" ? Osera-t-il lutter efficacement contre le blanchiment d'argent des mafias italiennes sur Menton dans l'immobilier, ou contre la fraude fiscale ou le travail au noir ? Nous en jugerons.

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